LES SANS VOIX

 

LES SANS VOIX sont un mouvement d'entraide, à but non lucratif, pour la défense des patients psychiatriques et sont principalement constitués d'ex-patients et secondés par des sympathisants. La responsable (bénévole) du mouvement, travaille en liaison avec les associations-soeurs en Suisse et en Europe. Le Mouvement est membre du Réseau européen des (ex-)usagers et survivants de la psychiatrie (ENUSP), dont le siège est à Utrecht, et membres de VPECH (Verein Psychiatrie Erfahrene - Confédération Helvétique).

Les Sans-Voix militent pour le respect des patients psychiques, pour leur droit à l'intégrité physique et mentale et pour l'abolition des internements arbitraires. Ils revendiquent des prises en charges plus humaines, contestent le bien-fondé des neuroleptiques et plaident pour la reconnaissance des médecines non conventionnelles en psychiatrie.

Les Sans-Voix réaffirment la nécessité de dédramatiser la maladie mentale et d'en contester la fatalité. L'étendue du ravage de la chronicité croissante découle de l'effet pervers des traitements nocifs routiniers, dominants et pervers, car permissifs et répressifs à la fois depuis des décennies.

Une permanence téléphonique des Sans-Voix, ouverte le matin de 8 h. à 11 h. (022-346 48 21), répondant aux appels sept jours sur sept en principe, existe depuis de nombreuses années.

Le Mouvement en quelques dates :

Les Sans-Voix ont traduit de l'allemand un mode d'emploi, sur le sevrage des psychotropes.

Une nouvelle publication en français, rééditant le texte "Faut-il Interdire les Neuroleptiques ?" (épuisée), est prévue en 1999, étoffée de plusieurs vécus récents, aussi bien d'ex-patients que de proches, sur les expériences des neuroleptiques.

Merci de nous communiquer des témoignages spontanés sur des situations pertinentes aux fins d'une éventuelle publication dans cet ouvrage. Ne tardez pas à nous les envoyer. L'anonymat est garanti à celui qui en fait mention.

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